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Quelques extraits seront publiés ici.



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A la une
Approuvé
Agences du futur
Extrait de https://www.facebook.com/snb.bp
Thème: CONDITIONS DE TRAVAIL
En date du 6 octobre 2015, un CHSCT exceptionnel a été organisé par la Direction. Le concept "agence du futur" (ou e-nov agence) a été validé, à l'issue d'une phase-test de quelques mois (incluant les mois d'été). Se sont exprimées: 4 voix POUR. Ce jour-là, 4 élus sur 9 manquaient à l'appel. 1 élu s'est abstenu de prendre part au vote, estimant manquer de recul et d'éclaircissements sur ce projet engageant l'avenir.
Renégociation de prêts
Extrait de https://www.facebook.com/snb.bp
Thème: Conditions tarifaires au personnel
Un client est un client.
Un salarié est un salarié.
Un salarié client perd-il sa qualité de client au motif qu'il est salarié?
C'est la question.
2015, les taux chutent à leur plus bas historique. Le livret A ne rémunère plus rien. Les clients renégocient leurs emprunts de plus belle. Les salariés ont leur propre taux qui les démange...
La question est à nouveau mise entre les mains de nos dirigeants. Mais ceux-ci ne trouvent rien de mieux que d'inscrire ce point à l'ordre du jour des négociations salariales.
-Ah bon, les syndicats eux pensaient négocier sur les salaires: zarbi!
Nos dirigeants insistent sur l'importance de ce dossier.
-Nous aussi.
Nos dirigeants entendent faire l'amalgame entre perte de PNB, induit par la rénégociation des prêts, et masse salariale.
-Euh là, non, on n'est plus d'accord!
Il nous est demandé de choisir entre un meilleur complément d'Intéressement pour tous les salariés et une renégociation de prêt pour moins de 10% d'entre eux.
-On ne se pose même pas la question! Il n'y a pas à se la poser...
Que fait la banque pour un salarié d'une autre entreprise du Groupe BPCE lorsqu'il lui adresse la même demande sur son prêt? Elle fait comme pour un autre client. Elle le fidélise.
Ne croyez pas, messieurs, que les salariés BP seront encore longtemps captifs de votre refus!
A bons entendeurs!...
Agence du futur: visite en avant-première
Extrait de https://www.facebook.com/snb.bp
Thème: Conditions de travail
31 mars 2015: lancement du concept d'agence du futur! Quatre membres du CHSCT (2 SNB, 2 CFDT) se sont rendus sur place le 27 mars. Notre reportage-photos en avant-première sur notre page Facebook: clickez ici! — à Chalon-sur-Saône.
Grève: la participation
Thème: Mobilisation des salariés
La Direction de BPCE annonce que la grève du 24 mars a été suivie à 11,8%. Derrière le chiffre national, des réalités profondément différentes. Tout d'abord, un certain nombre d'entreprises n'ont pas reçu l'appel à la grève, en raison de l'immaturité du mouvement, de la difficulté de le coordonner à l'échelle du Groupe. Ensuite, des pressions, freins, stratégies ont été déployés par les Directions, allant du blocage des tracts dans les services courrier au recrutement d'intérimaires (BPCE Assurances, 230 grévistes), ce qui est illégal.
Les résultats de cette première grève depuis la création de BPCE sont variables. A la BPBFC, on annonce 192 grévistes. Certaines BP enregistrent près de 50% de salariés mobilisés et obtiennent ainsi la réouverture des négociations ou même l'octroi immédiat de ce qui avait été refusé hier...
A Paris, M PEROL, absent le 24 mars alors que 800 personnes manifestaient devant le siège de BPCE, n'a pas encore daigné fixer une date de rencontre avec les représentants des salariés. Continuons l'envoi des cartes du refus.
Retrouvez les reportages TV , les articles de Presse, ainsi que nos photos des manifestations sur notre page Facebook: https://www.facebook.com/snb.bp
Contact: Sylviane Bouvant
Tél: 06 07 57 18 00 Mel: sylviane.bouvant@bpbfc.banquepopulaire.fr
Appel à la grève GROUPE BPCE : mardi 24 mars
Extrait du Communiqué de presse du 9 mars 2015
Thème: Mobilisation des salariés
Cette action trouve ses motivations dans :
-
une dégradation des conditions de travail jamais observée à ce jour dans le Groupe :
- des salariés sous pression avec des effectifs en diminution ;
- des objectifs irréalistes ;
- des organisations de travail instables et inadaptées…
Ces facteurs, à l’origine d’une situation désastreuse, ont fait l’objet de rapports des médecins du travail, d’expertises réalisées par des cabinets indépendants, de la multiplication des interventions des CHSCT, de l’augmentation des cas d’inaptitude et d’invalidité.
Malgré des alertes répétées de la part de tous les syndicats de BPCE, François Pérol et les dirigeants des Caisses d’épargne, des Banques Populaires, de Natixis, de BPCE SA, du Crédit Foncier, de la Palatine et des autres entreprises du Groupe ont refusé d’entendre et de prendre en considération cette situation pathogène.
-
une politique de rémunérations injuste et inéquitable :
Les bons résultats du Groupe (2,9 Md€ en 2013 - 3,1 Md€ en 2014), générés par les efforts des salariés, ne donnent lieu à aucune avancée en matière de rémunérations. Pire, pendant que le personnel est soumis au régime sec et voit son pouvoir d’achat diminuer, les dirigeants se font voter de scandaleuses primes : François Pérol percevra en 2015 une part variable de 851 858 € venant en sus de sa rémunération fixe de 550 000 €.
Pour de meilleures conditions de travail, pour une politique salariale juste et motivante, pour un service à la clientèle correspondant véritablement aux valeurs coopératives du Groupe, tous les syndicats de BPCE ont décidé de faire du 24 mars 2015 une journée de grève nationale avec un rassemblement devant le siège de BPCE et devant les sièges régionaux.
Don de congés ou de RTT: accord signé!
18 février 2015
Thème: Solidarité
Dans le prolongement de la Loi Mathys, les organisations syndicales ont signé un Accord avec la Direction de la BPBFC, permettant le don de jours de congés ou de RTT à un collègue devant affronter la maladie d'un enfant de moins de 20 ans ou du conjoint (marié, pacsé ou en concubinage depuis 1 an). L'appel aux dons sera initié par DRH, en fonction des besoins exprimés par le collaborateur, dans le respect du secret médical. Découvrez le texte de cet Accord ici.
Vous trouverez dans l'Intranet BPBFC le détail des démarches à accomplir, pour le donneur et pour le receveur.
D'autres dispositifs existent, sur la base d'absences non rémunérées. en cas de besoin, n'hésitez-pas à nous interroger.
Contact: Sylviane Bouvant
Tél: 06 07 57 18 00 Mel: sylviane.bouvant@bpbfc.banquepopulaire.fr
Création de la première intersyndicale Banques Populaires + Caisses d'Epargne
Communiqué de presse du 16 février 2015
Thème: Mobilisation des salariés
- CFTC, CFDT, CGT, FO, SNB, SNE, SUD, SYNDICAT UNIFIE, UNSA
Intersyndicale du groupe BPCE -
Les organisations syndicales constatent l’échec du dialogue social et mobilisent les salariés.
Paris, le 16 février 2015 : Pour la première fois depuis la création du groupe BPCE en 2009, les organisations syndicales des deux principales branches, Banque Populaire et Caisse d’Épargne, se sont réunies le 10 février à Paris.
Bilan de la rencontre : les syndicats dénoncent une gestion désastreuse du personnel du groupe et un dialogue social atone.
Ensemble, les organisations syndicales ont pointé la poursuite de la détérioration des conditions de travail qui s’explique notamment par la baisse constante des effectifs. Une spirale négative qui entraîne également une dégradation de la qualité de service à la clientèle (fermetures d’agences, suppression progressive des conseillers d’accueil, etc.).
Les organisations syndicales dénoncent par ailleurs une direction peu encline à la négociation. En témoigne le bilan des Négociations Annuelles Obligatoires dans les deux branches qui n’ont pas permis d’aboutir à un accord, malgré des résultats financiers parmi les meilleurs de la profession bancaire.
Pourtant, le CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi) et la réduction de charges consenties dans le cadre du Pacte de responsabilité ont déjà produit leurs effets dans les comptes des entreprises du groupe, effets qui vont croissant.
Une nouvelle fois, ce sont les salariés qui subissent, alors qu’ils sont durablement soumis à d’énormes efforts et que la médecine du travail alerte régulièrement par des constats de dégradation de leur santé !
Dans ce contexte déplorable, l’intersyndicale des deux branches BP et CE, élargie aux autres entreprises du Groupe, prépare une mobilisation des salariés sans précédent.
Une prochaine communication sera faite à ce sujet.
Objectifs et commissionnement 2015
Extrait de La Brève du 20 janvier 2015
Thème: Activité et rémunération variable
Lors de la séance du Comité d’entreprise du 14 janvier, la Direction nous a présenté les objectifs et les règles du commissionnement 2015. Si les salaires sont gelés, les objectifs eux, connaissent une inflation galopante.
Quelques exemples-
PART- Conventions Affinea
Objectif 2014: 15000
Objectif 2015: 21000
+ 40%
Banque à distance
Objectif 2014: 18000
Objectif 2015: 20000
+ 11,1%
Plan épargne actions
Objectif 2014: 700
Objectif 2015: 1000
+ 42,8%
IARD auto + Mrh + Horizon
Objectif 2014: 16000
Objectif 2015: 27000
+ 68,8%
PRO- Connectique
Objectif 2014: 1500
Objectif 2015: 2000
+ 33,3%
IARD
Objectif 2014: 2000
Objectif 2015: 2300
+ 15%
Face à ces ambitions fortes, nous attendions un effort comparable sur le Commissionnement 2015. Las, nos espoirs seront déçus. Exception faite des NER PRO qui enregistrent une augmentation de 10€, les tarifs de conquête sont en berne. Idem pour les enveloppes annuelles, à part l’enveloppe seuil 100% des Conseillers d’accueil (+125€/an) et l’enveloppe seuil 120% des ECP (+150€/an). Et, cerise sur le gâteau, les seuils deviennent plus difficiles à atteindre !
Seuil n° 1 : atteinte de 100% au global, dont 60% minimum dans chaque famille (contre 50% en 2014)
Seuil n° 2 : atteinte de 120% au global, dont 60% minimum dans chaque famille (contre 50% en 2014).
Nous avons obtenu quelques ajustements, nécessaires mais pas suffisants :
Ø Une enveloppe complémentaire de 20 K€ à répartir entre les DR pour les collaborateurs performants des agences non éligibles : montant limité à 375 € par récompense (pour 750€ de barème CC PART…)
Ø Une réfaction des objectifs d’un trimestre par jeune embauché, l’année de son intégration, pour prendre en compte l’effort de formation
Ø Une neutralisation des transferts de comptes à partir de 50 K€ d’avoirs.
Nous regrettons que la Direction refuse l’attribution des enveloppes de Commissionnement par quadrimestre, permettant de mettre fin au système du « tout ou rien » pour une unité donnée. En effet, ce système introduit des disparités de rémunération selon le lieu où on exerce.
Les élus SNB sont à votre écoute sur tous ces sujets importants.
Négo salariales: la petite leçon d'arithmétique (3)
Extrait de: LA BREVE du 12 septembre 2014
Thème: SALAIRES
En avance sur la rentrée, les élus SNB suivent depuis le 1er Août des leçons renforcées d’arithmétique, pour être sûrs de bien comprendre cette drôle de négociation salariale 2014 …
Dernier cours « magistral » (sic !) que nous allons devoir décrypter :
Dans la leçon précédente, le maître avait retranché 15 centimes au ticket restaurant de 1854 salariés pour les rajouter à une prime dont 616 salariés seront exclus. Dans nos cours du soir, nous avons eu confirmation que [3 + 1 – 1] ne faisait pas 5, mais toujours 3!
10 septembre : quatrième et dernière séance de négociation
Un syndicat obtient avec brio qu’on nous rende 5 cts en ticket resto (sur les 15 cts perdus en Août, vous suivez ?).
Il y aurait aussi une enveloppe d’Augmentations Individuelles de 40 K€ (enveloppe fixée au doigt mouillé) au profit de salariés Techniciens dont le salaire annuel brut est supérieur à 35.000€, donc exclus des mesures collectives proposées : l’A.I. serait attribuée au mérite et sous réserve d’un salaire en décalage avec la moyenne, à poste et ancienneté équivalents (vous suivez toujours ?) ; en clair, rien de nouveau au tableau noir !
Pour les Cadres, même mécanisme flou pour une poignée de collègues dont le salaire reste inférieur au plancher AGIRC.
Dans les deux cas, la Direction ne s’engage pas sur un nombre de bénéficiaires… Pour les autres salariés au-dessus du seuil de 35.000€ : ce sera de toutes façons « 0 », le calcul est simple (ouf) !
Le SNB a été le seul syndicat à marteler jusqu’à la dernière minute sa principale revendication :
une mesure salariale pour TOUS !
Les résultats BPBFC le permettent : RN +22,8% à fin juillet !!
Le + info: situez-vous au moyen des tableaux des rémunérations 2013: clickez sur ce lien.
Contact: Sylviane Bouvant
Tél: 06 07 57 18 00 Mel: sylviane.bouvant@bpbfc.banquepopulaire.fr
Négo salariales: où est l'avancée?
Extrait de la Puce à l'Oreille du 06.08.14
Thème: SALAIRES
Nous n'avons pas reçu de réponse à notre courrier du 8 juillet adressé au DG et aux DRH/adjoint; alors, de bon ou de mauvais augure?
Ce qui est sûr, c'est qu'on ne s'attendait pas à ce dernier épisode....Tandis que la négociation était censée se conclure le 10 septembre, nous avons reçu une proposition de procès-verbal de N.A.O. entérinant, en cas de signature, la fin de la négociation!
Le contenu, selon nous, ne marque pas de réelle avancée, puisqu'il nous est proposé au final:
- une prime de 260 € brut pour les salaires < 27000€ (au lieu de 225€ et un seuil de 25000€ de salaire dans la dernière proposition)
- une prime de 175€ brut pour les salaires compris entre 27001€ et 35000€ (au lieu de 150€ dans la dernière proposition),
- néant pour les salaires de 35001€ et plus, soit 1 salarié sur 3 non concerné.
Cette somme serait intégrée au salaire à compter du 1er janvier 2015 , pour les salariés concernés; pour les autres, c'est toujours zéro.
En parallèle, on revient sur la seule proposition qui devait bénéficier à l'ensemble des collaborateurs, en ramenant la hausse de la part employeur sur le ticket restaurant de 25 cts à 10 cts par jour et par salarié. Ce qui fait approximativement 0;15 X 20 = 3€/mois ou 33€/an de "rabioté" pour tout le monde...
Drôle d'arithmétique... Nos lecteurs et adhérents feront additions et soustractions, mais même pour des cerveaux ramollis par la chaleur d'Août, le compte ne semble pas y être!..
Contact: Sylviane Bouvant
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Négo salariales: un petit tour et puis s'en va...
Extrait de la Puce à l'Oreille du 09.07.14
Thème: SALAIRES
Tandis que se tenait la conférence sociale à Paris, la 3ème séance de négociation salariale avait lieu hier à Quétigny!
Décevant coup de pouce aux bas salaires (les montants n'ont pas varié d'un iota) et RIEN au-delà d'un seuil salarial de 35.000€ annuel, soit RIEN pour 1 salarié sur 3 à la BPBFC! Des dossiers qui ne seront pas ouverts malgré leur intérêt évident (mobilité, déplacements professionnels & covoiturage, seniors, retraite complémentaire...). La négociation ayant trait à la réforme de la formation est déléguée à la négociation de Branche...
Il nous reste à jouer la carte de la refonte du commissionnement réseau, avec un projet argumenté présenté par le SNB au cours de la séance. Aucune clarification / simplification à attendre pour la prime de bilan, que le SNB était également le seul à demander.
Au sortir de la réunion, les élus SNB ont adressé un courrier au DG, contenant une contre-proposition pour TOUS les salariés. Réponse à suivre...
Contact: Sylviane Bouvant
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Négo salariales: inédit à la BPBFC
Extrait de LA BREVE du 4 juillet 2014
Thème: SALAIRES
Suivant la première proposition de la Direction, un salarié sur deux serait exclu du bénéfice d’une prime ou de toute mesure d’augmentation pérenne de sa rémunération, au titre des NAO 2014 !
Un salarié sur deux serait-il acteur des performances commerciales, portées à un niveau encore jamais atteint ?
Un salarié sur deux serait-il, au contraire, accusé d’insuffisance professionnelle ?
Quoiqu’il en soit, lors de la séance de négociation du 27 juin, il nous a été proposé :
- une prime de 225€ pour les salaires < 25000€, pouvant concerner 316 salariés
- une prime de 150€ brut pour les salaires compris entre 25001€ et 30000€, pouvant concerner 507 salariés
- néant pour les salaires de 30001€ et plus, soit 1038 salariés non concernés (55% de l’effectif inscrit) !
Pour nous, outre la faiblesse des montants bruts, ce schéma est irrecevable et nous l’exprimerons sans ambiguïté lors de la prochaine séance du 8 juillet ! Comme toujours, le SNB entend défendre l’ensemble des salariés.
Contact: Sylviane Bouvant
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Négociations salariales 2014
Extrait de LA BREVE du 18 juin 2014
Thème: SALAIRES
Le temps tant attendu des négociations salariales annuelles est arrivé. Après quelques difficultés à fixer un calendrier avant l’été, les 3 dates retenues sont :
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27 mai
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27 juin
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8 juillet.
Comme chaque année, nous avons constitué un dossier solide de revendications.
VOLET SALAIRES
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Une prime de 850€ : revendication unitaire de SNB, FO et CFDT, la 4ème organisation se désolidarisant des 3 autres pour demander… MOINS (entre 350€ et 700€, suivant le salaire) !
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L’intégration au salaire de cette prime à compter de janvier 2015
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Un complément de prime à la Participation/ l’Intéressement, suivant notre place au sein des BPR
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Une augmentation individuelle accompagnant tout changement de niveau ou de catégorie
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Une régularisation des salaires inférieurs au plancher défini par l’AGIRC, Caisse de retraite des Cadres
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La refonte complète du Commissionnement Agences : fin du « tout ou rien » qui introduit une inégalité salariale, à performances égales dans un même métier
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La redéfinition des grilles de critères de la prime de bilan : ils doivent être équitables et réalisables.
La suite des volets ici.
Situez-vous au moyen des tableaux des rémunérations 2013: clickez sur ce lien.
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La CFE-CGC fait opposition à l'agrément de la Convention Assurance Chômage
Communiqué de presse du 4 juin 2014
Thème: CHOMAGE
Depuis la nouvelle convention, il va falloir attendre un délai de 180 jours. Non contents d’avoir modifié la formule de calcul du délai de carence pour les ruptures de contrat de travail hors motif économique dans l’Accord National Interprofessionnel du 22 mars 2014 et d’avoir porté ce délai de carence de 7à 180 jours (!), les signataires en ont remis une couche en modifiant la formule de calcul de ce même différé spécifique pour les licenciements économiques.
L’ANI du 22 mars 2014 prévoyait que les licenciements pour motif économique échappent à ce durcissement des règles, mais la tentation de recherche d’économies sur le dos des demandeurs d’emploi était trop forte pour les signataires.
L’indemnité supra légale (les montants qui dépassent l’indemnité légale de licenciement prévue par le Code du travail) était divisée par le salaire journalier de référence pour déterminer le nombre de jours du différé d’indemnisation. Cette indemnité sera maintenant divisée par 90, nouveau plafond sorti du chapeau, pour déterminer la durée du délai de différé. Ainsi, tous ceux qui perçoivent un salaire mensuel supérieur à 90€x30j donc 2 700 euros se verront opposé un délai de différé plus long avant le versement de leur allocation chômage. Certes, ce délai est plafonné à 75 jours, mais il n’en reste pas moins que le choix a été fait par les signataires de pénaliser les salariés dont la rémunération mensuelle est supérieure à 2 700 euros.
Devant notre interpellation face à cette nouveauté non discutée lors de la négociation de l’Accord National Interprofessionnel servant de socle à cette convention, les signataires nous ont expliqué qu’il s’agissait d’une « mesure d’équité » pour permettre de réduire le délai de carence de ceux qui perçoivent un salaire mensuel inférieur à 2 700 euros !
Chacun appréciera ce souci d’équité qui consiste à considérer que ceux dont le salaire est supérieur à 1,86 SMIC et qui sont licenciés pour motif économique sont trop riches et qu’ils doivent donner une partie de leurs allocations chômage aux salariés dont le salaire est inférieur à ce niveau.
Les employeurs se frottent les mains, à aucun moment il n’a été question par les signataires de les mettre à contribution pour partager les efforts d’économies visant à rééquilibrer les comptes de l’UNEDIC !
La CFE-CGC fera opposition à l’agrément de cette convention par le ministre du Travail, de l’Emploi et du Dialogue Social.
Dossier suivi par : Franck Mikula
Secrétaire National – Secteur Emploi et Formation
( : 06 08 17 00 66 - - : serge.lavagna@cfecgc.fr
L'agence du futur
Extrait de LA BREVE du 27 mai 2014
Thème: CONDITIONS DE TRAVAIL
Le monde bancaire a connu des changements sans précédent au cours de la dernière décennie, mais ce n’est sans doute rien comparé aux changements futurs. Le mode de relation dit « multicanal », adopté par nos clients, s’intensifie de jour en jour. La concurrence des géants de la grande distribution, et maintenant du net, s’apprête à s’emparer de pans entiers de notre activité. Comment accompagner la modernité, tout en défendant les objectifs de proximité et de participation au développement de notre territoire ? Comment concilier la technologie et l’humain ?
C’est une réflexion qui sera menée au sein de notre banque à partir de juin, en vue de créer la première agence du futur en rénovation totale de Dijon Trémouille. Nous invitons chacune et chacun à participer autant que possible à ce chantier : et vous, l’agence du futur, vous la voyez comment ?
Découvrez un prototype de l'agence du futur en clickant ici.
Contact: Sylviane Bouvant
Tél: 06 07 57 18 00 Mel: sylviane.bouvant@bpbfc.banquepopulaire.fr
Vers une nouvelle Convention Collective?
Extrait de REFLEXES N°1
Thème: TOUS
Près de 5 ans après la création de BPCE et de la Branche Banques Populaires, il est apparu nécessaire de nous doter d'une convention collective propre. Elle s'appliquera en lieu et place de la convention AFB. C'est un moment de négociation très important pour les salariés des 17 banques régionales, du Crédit Coopératif et de la CASDEN. Dans une démarche participative, le SNB donne la parole à chacun d'entre vous. Que voudriez-vous voir amélioré dans cette nouvelle convention? Quelques exemples:
- je change de métier: quels sont la classification et le salaire minimum correspondants?
- mon enfant est malade, l'enfant de mon conjoint est malade: quels sont mes droits?
- je quitte l'entreprise, pour licenciement, rupture conventionnelle ou retraite: quelle sera mon indemnité?
La Convention Collective devra apporter des réponses claires à chaque situation, tout en cherchant à améliorer les dispositions prévues par le Code du Travail. Exprimez vos idées en écrivant aux délégués en charge de cette négociation avant le 10 juin. RDV en page ACTU ou rejoignez la communauté SNB BP sur Facebook.
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Intéressement et Participation 2013
Extrait de LA BREVE du 20/03/2014
Thème: SALAIRES
Les enveloppes de redistribution des résultats aux salariés évoluent de la façon suivante: PARTICIPATION + 24,4%, INTERESSEMENT - 3,1%. Soit une progression globale de + 6,3%.
Les détails ici.
Pensez à retourner ou valider sur internet votre BULLETIN d'OPTION PARTICIPATION avant le 1er avril 17 heures.
Contact: Sylviane Bouvant
Tél: 06 07 57 18 00 Mel: sylviane.bouvant@bpbfc.banquepopulaire.fr
Temps partiel et heures sup'
Thème: TEMPS DE TRAVAIL
A compter du 1er janvier 2014, chacune des heures complémentaires accomplies dans la limite d'un dixième de la durée du temps partiel prévue dans le contrat donnera lieu à une majoration de salaire de 10 % (C. trav., art. L. 3123-17, L. n° 2013-504, 14 juin 2013, art. 12, VIII : JO, 16 juin).
Chacune des heures complémentaires accomplies au-delà de la durée déterminée par l'avenant instaurant un complément d'heures donne lieu à une majoration de salaire qui ne peut être inférieur à 25 % (C. trav., art. L. 3123-25).
Lorsqu'un accord de branche étendu ou un accord d'entreprise ou d'établissement prévoit une limite maximale d'heures complémentaires au-delà du plafond légal de 1/10 et jusqu'à un tiers de la durée prévue dans le contrat de travail, chacune des heures complémentaires effectuées au-delà de ce 1/10 donne lieu :
- à une majoration de salaire de 25 % ;
- ou à une majoration de 10 à 25 % si un accord de branche étendu le prévoit.
C. trav., art. L. 3123-19Circ. n° 2000-3, 3 mars 2000, fiche 12 : BO Trav., n° 2000/6 bis
Aucune disposition légale ne prévoit la possibilité de remplacer des heures complémentaires effectuées par un travailleur à temps partiel par l'octroi d'un repos.
Cass. soc., 17 févr. 2010, n° 08-42.828, n° 399 FS - P + B
Par conséquent, les heures complémentaires effectuées par des salariés à temps partiel ne peuvent donner lieu à du repos compensateur de remplacement. En effet, seules les heures supplémentaires effectuées par des salariés à temps plein peuvent faire l'objet d'un repos compensateur de remplacement.
Circ. DGEFP/DRT n° 2000-07, 6 déc. 2000 : BO Trav., n° 2001/1
Toute heure complémentaire effectuée par un salarié à temps partiel sera obligatoirement payée.
Contact: Christelle Vaude, juriste SNB (accès limitée aux adhérents)
Horaires variables: pour tous?
Extrait de LA BREVE du 20/03/14
Thème: HORAIRES DE TRAVAIL
Il existe dans les sites centraux une badgeuse décomptant précisément le temps de travail de chaque salarié. Lorsque le compteur hebdomadaire du collaborateur excède de 4h le temps de travail théorique, les heures supplémentaires sont écrêtées et ne peuvent plus être reportées sur la semaine suivante. Il est demandé que les collaborateurs des sites centraux soient alertés par mail lorsqu’ils dépassent ce seuil. Ce système automatique ne bénéficie pas aux collaborateurs du réseau : or, ils travaillent fréquemment en dehors des horaires théoriques, du fait des impératifs commerciaux. A défaut de badgeage, ce temps de travail excédentaire constitue un volant d’heures non « récupérables ». Au cours de la réunion Délégués du Personnel du 19 mars, le SNB est la seule organisation syndicale à exprimer à la DRH que cette différence de traitement est anormale.
Et vous, vous en pensez quoi ?
RDV sur la page LE SNB ET VOUS pour poster votre avis en toute confidentialité.
Contact: Céline Voyard-Martins
Tél: 06 95 42 41 55 Mel: céline.voyard-martins@bpbfc.banquepopulaire.fr
Prime de bilan: deuxième acte !
Extrait de La Brève du 27.02.14
Thème: SALAIRES
Le voile se lève enfin sur les modalités de calcul de la prime de bilan, et ce postéreurement à la signature de l'Accord "Prime de bilan" par les uns. C'est la confirmation d'une négociation inachevée (titre de notre chronique d'octobre 2013). La copie finale de la Direction ne manque pas de sel! Le SNB a été le seul à intervenir en séance du Comité d'entreprise du 20 février et posera toutes les questions utiles pour éclaircir le dispositif. Nous serons extrêmement vigilants sur la faisabilité des objectifs assignés, sans pression accrue pour le personnel.
DECOUVREZ L'EXEMPLE D'UN METIER en clickant ici.
Pour aller plus loin, argumenter en faveur d'une révision de ces indicateurs, nous avons besoin de votre participation.
Avez-vous reçu de la DRH le détail de calcul correspondant à votre métier? Si oui, qu'en pensez-vous? RDV sur la page LE SNB ET VOUS pour poster votre avis/ question en toute confidentialité... ou contactez-moi en direct.
Contact: Sylviane Bouvant
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Commissionnement 2013
Extrait de La Breve du 27.02.14
Theme: SALAIRES
Après bien des atermoiements,nous obtenons enfin les chiffres 2013.L'enveloppe globale est en hausse conformément aux engagements,, mais il fallait savoir skier toute l'année sous un épais brouillard pour espérer gagner une médaille dans l'épreuve! Podium agences:
- dans la catégorie S: 42 agences, 154 collaborateurs
- dans la catégorie M: 37 agences, 293 collaborateurs
- dans la catégorie L: 6 agences, 94 collaborateurs.
Soit 541 collaborateurs heureux élus à un commissionnement moyen à recevoir de 1000€; 14 points de vente ont déjà fait l'objet d'un repêchage,compte-tenu du manque de visibilité des statistiques ARPEGE. Si votre unité est recalée pour quelques centièmes de point, n'hésitez-pas à faire appel à nos arbitres!
Contact: Céline Voyard-Martins
Tél: 06 95 42 41 55 Mel: céline.voyard-martins@bpbfc.banquepopulaire.fr
Accord Interprofessionnel Formation
Extraits de: Actualités CFE-CGC du 19.12.2013
Thème: FORMATION
Suite à une décision unanime de son Comité directeur, la CFE-CGC signe l’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle. Au cours de la négociation, la CFE-CGC a obtenu :
1. Le Compte personnel de formation (CPF) : Il passe de 120 heures à 150 heures, soit 25 % de plus que le Droit Individuel à la formation (DIF). Ce seuil permettra d’acquérir un niveau de qualification ou de certification qui peut être complété par l’employeur, la branche, les pouvoirs publics ou par le salarié lui-même. Ce compte suivra le salarié tout au long de sa vie professionnelle, y compris lors de changements d’entreprise.
La possibilité d’utiliser son CPF sans l’accord de l’employeur avec prise en charge des frais pédagogiques déplafonnés (listes d’accès définies paritairement et incluant les certifications et qualifications).
Le financement du CPF, à hauteur de 0,20 % de la masse salariale.
2. Le recours gratuit à un Conseil en évolution professionnelle favorisant l’élaboration et la conduite d’un projet professionnel.
3. La mise en place d’un entretien professionnel tous les deux ans avec possibilité pour le salarié d’obtenir une reconnaissance de sa qualification.
Dans le droit fil des réformes issues de la loi sécurisation de l’emploi, le dialogue social dans les entreprises sur la formation sera renforcé.
Enfin, la CFE-CGC a obtenu le maintien d’une contribution unique formation à 1 % au lieu de 0,8 % proposée par le MEDEF et l’UPA afin de garantir une mutualisation pour les petites entreprises.
Pour la CFE-CGC, valoriser le capital humain, que composent les femmes et les hommes de l’entreprise, est fondamental. Cet accord permet d’y parvenir tout en garantissant la compétitivité des entreprises.
Dossier suivi par : Dominique Jeuffrault
Déléguée nationale – Emploi et formation
Tél/ : 06 75 75 76 85 - E-mail : dominique.jeuffrault@cfecgc.fr
Négociations salariales Branche BP
Extrait du tract du 10.12.2013
Thème: SALAIRES
Ce matin, la dernière séance de négociations salariales s’est tenue à Paris entre la délégation employeurs composée de 7 DRH et les représentants des salariés de la Branche BP. Après plusieurs années ayant vu l’exclusion d’un nombre important de salariés des mesures générales d’augmentation, nos Directions ont proposé :
1) Une augmentation pérenne de salaire pour tous les salariés
1 % avec un plancher de 350€
prise d'effet au 1er avril 2014.
2) Une revalorisation de la grille des minima, avec un effet au 1er janvier prochain :
A B C D |
2 % |
E F G H I J K |
2,5 % |
Commentaire SNB : l’application des minima ne concernera qu’une poignée de salariés dans chacune des BP. Cette mesure, qui peut paraitre alléchante, ne saurait donc faire illusion.
Des refus pour nos autres revendications :
- renégociation de la sur-complémentaire retraite de tous les salariés (CAR-IPBP)
- question du statut et du salaire minimum des managers (écarts avec le salaire-plancher défini par l’AGIRC); celle-ci devra être négociée au plan local.
Ayant recueilli une large majorité d'avis favorables de ses adhérents, dans l'ensemble des 19 BPR, le SNB a signé cet Accord, qui s'appliquera donc sur votre salaire d'avril
Contact: Sylviane Bouvant
Tél: 06 07 57 18 00 Mel: sylviane.bouvant@bpbfc.banquepopulaire.fr
ALODIS: Réorganisation et élargissement des horaires
Extrait de La Puce à l'Oreille du 23.11.2013
Thème: HORAIRES DE TRAVAIL
Les délégués syndicaux ont été conviés le 13 novembre à la négociation d'un Accord sur les horaires ALODIS. Il s'agit de regrouper sur un même site ALODIS et l'e-agence et d'adapter le fonctionnement aux besoins de la clientèle. A compter du 2 janvier 2014, la structure serait composée de 4 équipes, se relayant du lundi 8h30 au samedi 13h, avec un travail en soirée pouvant aller jusqu'à 19h30 pour une des équipes. Dans tous les cas, la durée hebdomadaire de travail est fixée à 37 heures sur 4,5 jours.
Les collaborateurs, étant soumis à des horaires différents de ceux du siège, bénéficieront d'une prime mensuelle brute de 130 eur sur la base d'un temps plein.
ATTENTION: le Comité d'Entreprise sera consulté le 28 novembre; le SNB invite les collaborateurs des 2 structures actuelles à donner leur avis sur le contenu de ce projet d'Accord. RDV en page LE SNB ET VOUS pour poster votre réponse ou bien contactez-nous par téléphone avant cette date.
Contact: Sylviane Bouvant
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Gestion privée: La filière revue et corrigée
Extrait de la Puce à l'Oreille du 9.11.2013
Thème: PARCOURS
Lors du Comité d'entreprise du 23 octobre, M LE KER nous a présenté une réorganisation de la filière gestion privée à intervenir dès janvier 2014. La gestion privée regroupe 44 collaborateurs dont 5 managers, domiciliés dans les pôles ou espaces GP. Un audit mené en juin, avec interviews d'acteurs internes (dont les conseillers et managers) et de clients, a révélé des lacunes:
- 1/3 des clients fortunés et patrimoniaux ne sont pas dans les portefeuilles de la Gestion Privée, ni gérés en miroir par le CGP
- 1/3 de ceux qui y figurent ne devraient pas y être, au vu des critères définis
- le lien avec les clients s'est globalement distendu.
De plus, il apparait que le dispositif de management n'est pas complet (manque 4 directeurs) et le pilotage/suivi perfectible (suivi d'activité sous format papier par défaut).
>>> Démarche d'amélioration - Le suivi de la filière GP se fera uniquement en miroir, entrainant:
- un retransfert des comptes dans le PTF d'origine
- une communication en direction de chaque client, lui indiquant qu'il pourra réaliser ses opérations, soit à la GP soit à l'agence, à son choix.
A l'appui de ce nouveau dispositif:
- nomination de nouveaux directeurs (-trices) afin de couvrir tous les départements
- spécialisation d'ALODIS, afin d'assurer le back-up et le débordement téléphonique
- accompagnement et formation des conseillers privés sur la gestion miroir + accès au parcours de formation CGP (Université Clermont Fd...); cycles débutant fin 2013, inscriptions successives en fonction de la motivation des collaborateurs, cette formation étant très impliquante.
Le SNB se souvient... Lors de la présentation du projet de création de ces pôles, nous avions rendu la direction attentive au sentiment de dépossession pouvant être ressenti par les conseillers et risquant d'être un frein; aujourd'hui, c'est un peu un retour en arrière qui aurait pu être évité!
Contact: Céline Voyard-Martins
Tél: 06 95 42 41 55 Mel: céline.voyard-martins@bpbfc.banquepopulaire.fr
Refonte de la prime de bilan: une négociation inachevée
Extrait de: La Puce à l'Oreille + édito spécial octobre 2013
Thème: SALAIRES
Le système de prime de bilan existe dans notre banque depuis des décennies : aucune règle de détermination, seulement un historique propre à chaque salarié, constitué au fil de sa carrière et des montants relativement modestes pour les nouveaux promus. Année après année, de grandes disparités se sont créées et l’attribution de ladite prime est demeurée « le fait du prince ».
Changement radical avec un nouveau script, qui prévoit:
1- une période transitoire en 2014. Principe général :
Pour les Techniciens Niveau F et G, leur prime de bilan sera totalement intégrée au salaire.
Pour les Cadres, donc à partir du Niveau H, le différentiel éventuel entre la prime et le montant pivot défini pour le métier sera intégré au salaire.
Le SNB a revendiqué un montant intégré au salaire fonction, non pas du montant de prime 2013 versé en 2014, mais : soit la dernière prime versée, soit la moyenne des 3 primes précédentes 2011-2012-2013, au plus favorable pour le salarié.
2- des conditions d'éligibilité au statut Cadre (nous consulter)
3- des montants pivot fonction du métier
A partir de la prime 2015, au titre de l’exercice 2014, seuls les Cadres seront éligibles à la Prime de bilan. Une grille de détermination est instaurée sur la base de critères quantifiables, qui ne sont pas précisés dans l'Accord.
Pour les managers, la moitié de cette détermination s’effectuera à partir de la « Charte du Manager », établie unilatéralement par la Direction. Les Cadres concernés l’ont reçue courant septembre, la plupart du temps sans plus d’explications !
De même, comment construire des contrats de service, permettant d’évaluer les performances des Cadres du siège, actuellement non managers ?
Le niveau de performance, tel qu’apprécié par le hiérarchique, devra faire l’objet d’un entretien en janvier de chaque année. Cette appréciation fera varier la prime par rapport à un montant pivot défini pour le métier.
Par rapport à votre montant pivot, l’Accord rend possible une variabilité du montant de prime entre -50% et +50%.
Le SNB a été le seul syndicat à s'opposer à cette variabilité. Pourquoi ? Parce qu’aucun salarié ne devrait être soumis à une variabilité d’un élément important de sa rémunération dans ces proportions ; l’accepterions-nous pour les primes d’Intéressement et de Participation ? Parce que ces règles portent en germe des risques de pression accrue sur l’ensemble des collaborateurs de la banque.
Au final, un accord en demi-teinte. Le SNB veillera à ce que les primes 2013 ne subissent pas des baisses arbitraires, juste avant l'intégration au salaire (niveaux F et +). Il subsiste d'énormes zones d'ombre dans le dispositif. La question de la rémunération globale des Cadres reste également posée.
Contact: Sylviane Bouvant
Tél: 06 07 57 18 00 Mel: sylviane.bouvant@bpbfc.banquepopulaire.fr
Promotion en fin du cycle CC-FI
Extrait de: La Puce à l'Oreille du 29.10.2013
Thème: SALAIRES
En réunion Délégués du Personnel du 25/10, le SNB a réitéré une question qui revient régulièrement de la part des conseillers, preuve que les règles ne sont pas uniformément appliquées... Voici la réponse complète, de nature à vous éclairer:
1- On obtient le titre de CC-FI en début de cycle.
2- On obtient la valorisation en fin de cycle (soit après 12 mois).
Parfois, on a le poste mais on n'a pas fait le cursus... Sachez que la BPBFC manque de CC-FI actuellement, l'obligeant à procéder de la sorte. Un conseil, si vous êtes dans ce cas: demandez au plus vite l'inscription au cursus de formation! Deux promotions sont à venir, l'une commencera en décembre 2013, l'autre en mars 2014.
A la fin du cycle, la DRH interroge la ligne hiérarchique afin d'envisager une promotion et /ou une augmentation.
Pour la promotion, la norme pour un CC-FI est au minimum le niveau E.
Pour l'augmentation, elle sera appréciée en fonction des critères suivants:
- qualité du PTF avant/après le cursus: logiquement, un CC-FI doit se voir confié un PTF plus haut de gamme
- résultats en conquête, en activation et en collecte d'argent frais
- comparaison du salaire avec le salaire moyen.
La DRH propose une augmentation, qui doit être ensuite validée par le DR.
Quelques chiffres phare des rémunérations dans le Niveau E:
-
1ère décile: 26.666€
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médiane: 30.429€
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dernière décile; 33.647€.
D'autres éléments de comparaison des rémunérations sur simple demande à vos élus SNB.
Contact: Céline Voyard-Martins
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Le compte personnel de formation
Extrait de: Actualités CFE-CGC du 25.10.2013
Thème: FORMATION
Le Compte Personnel de Formation enfin au cœur des débats !
La troisième séance de négociation pour une réforme de la formation professionnelle a enfin permis d’aborder concrètement les objectifs et les grands principes de fonctionnement du futur Compte Personnel de Formation créé par l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013.
Lors de cette séance, la CFE-CGC a été entendue sur le fait que ce compte devait être un dispositif ouvert à tous, y compris aux personnes les plus qualifiées, trop souvent exclues des formations. La mobilisation du compte doit pouvoir se faire lorsque la personne se trouve en situation de rupture professionnelle, mais également dans l’entreprise.
Nous avons insisté sur l’importance de laisser une plus grande capacité d’initiative à l’individu afin qu’il puisse maîtriser sa propre employabilité, qui relève de la responsabilité de l’employeur.
Lors des séances prochaines, nous nous assurerons que ce Compte Personnel de Formation puisse financer des actions de formation d’au moins 150 heures, et qu’il soit un droit réellement opposable à l’employeur dès lors que les conditions de sa mobilisation sont remplies par le salarié. Ce dispositif devra également faire l’objet d’un financement dédié, à la hauteur de ses ambitions.
Le financement du système de formation professionnelle sera également à l’ordre du jour de la prochaine séance de négociation.Alors que la question de la suppression des 0,9%-c’est-à-dire de la contribution obligatoire des entreprises au titre du plan de formation - est posée, la CFE-CGC insistera sur la nécessité de conserver un véritable mécanisme de mutualisation, notamment au bénéfice des salariés des TPE et PME.
Par ailleurs, nous réfléchissons aujourd’hui à la création d’un dispositif complémentaire, permettant aux salariés de faire don d’un certain nombre d’heures inutilisées aujourd’hui au titre de leur DIF à des associations ou fondations, notamment celles agissant pour l’insertion dans l’emploi des personnes les plus défavorisées.
Contact : Dominique Jeuffrault
Tél : 06 75 75 76 85 Mel : dominique.jeuffrault@cfecgc.fr